j'ai le blues de toi - 17/04 - 16h45.

Elle avait, elle n'avait plus. C'était de l'humour, je l'avais bien saisit, une façon de détendre l'atmosphère. Cependant, j'étais focalisé sur le fait que je l'avais fait sans doute souffrir et je n'appréciais pas tellement ce fait. Mais elle n'avait rien, son problème était psychologique et non physique. Son rire était la preuve qu'elle était victime d'un mal être que je ne pouvais connaître à moins qu'elle ne m'en parle elle même. Croisant les bras sur mes genoux légérement relevés, je l'observais en silence, n'interrompant pas sa méditation jusqu'à ce qu'elle finisse par se confier elle même si son problème. Ce qui ne tarda pas à arriver. Au départ, je ne sus que lui répondre, surtotu quand je vis son sourire. Bizarrement, les gens se confiaient pas mal à moi, parce que justement, je ne parlais pas beaucoup et qu'ainsi la communication était plus facile. L'observant longuement, je finis par murmurer. « Rien n'est jamais facile dans la vie.» Je me tus quelques secondes avant de lui sourire légèrement. « Je suis certain qu'ils te regardent, et puis tu vas les retrouver rapidement. Dis toi que tu es en vacance. » Cette idée était complétement stupide mais je ne savais pas vraiment quoi avancer d'autre pour lui remonter le morale. Elle me faisait un peu penser à une enfant mais au même titre que n'importe qui pouvait l'être. Ma famille me manquait aussi du moins une partie, ainsi je pouvais comprendre son désarroi. Souriant amusé, je me décidais à lui raconter une anecdote. «Quand j'ai quitté l'Italie, ma petite soeur m'a remis une pièce, et m'a dit que si jamais elle me manquait, je n'avais qu'à mettre la pièce pour que le soleil y rebondisse. Elle était persuadé d'en voir la lumière au loin, sachant ainsi que justement je pensais à elle. » Je sortis la pièce et la lui montrait avant de la poser dans sa main. « Il suffit d'y croire.»